Patrick Labesse, Le Monde, 18 Novembre 2016 :

« ... Waed Bouhassoun évoque le projet dans lequel elle s'implique avec une générosité militante : Europe Créative Orpheus XXI – Music for Life and Dignity. Lancé à l'initiative de Jordi Savall, interprète renommé de la viole de gambe, son but est de permettre à des musiciens professionnels réfugiés de travailler, en transmettant leur art aux adolescents et aux enfants réfugiés. (...) Jordi Savall s'est rendu cette année sur la « jungle » de Calais et dans un camp de réfugiés en Grèce, près de Thessalonique. Waed Bouhassoun l'accompagnait. Il ne tarit pas d'éloges sur la chanteuse, louant ses qualités humaines  autant qu'il vante sa voix « passant de la douceur au tragique », saluant sa « connaissance des styles anciens » et « ses capacités de diction et d'improvisation sur l'oud ».

Waed Bouhassoun ne craint pas d'explorer les diverses possibilités de collaboration artistique qui lui permettent non seulement d'élargir son répertoire mais également de développer le potentiel et la force de sa voix.

Ainsi, quand la Cité de la Musique lui demande sa participation dans le cadre d'un cycle en hommage à Oum Kalthoum, elle prépare, accompagnée d'un petit ensemble musical, un parcours menant des chants les plus anciens jusqu'aux années 60, pour un concert qui a affiché complet dès l'ouverture de la location et qui sera donné avec un succès équivalent au TAP – Scène Nationale de Poitiers en mai 2017 .

Quelques extraits de presse :

Francis Marmande, Le Monde, 20 mars 2008 :

« Pour en revenir à Waed Bouhassoun, sa beauté, sa voix grave et profonde, sa quasi- hésitation à s'insinuer de façon si déterminée dans un chant qui lui préexiste, qu'elle vient un instant incarner et dans lequel elle s'installedonnatn aux vers de Râbia un corps sensible ».

Louis-Julien Nicolaou, Lesinrocks.com :

« Waed Bouhassoun chante avec une grâce étourdissante les poètes et mystiques anciens et modernes... onze compositions personnelles d’une beauté immédiate, familière, comme un refuge à l’intimité ».

Anne Berthod, Télérama :

« ... voix limpide et experte dans les modulations du chant classique arabe... sublime déclaration d'amour a cappella à Damas... la grâce de cette voix qui s’abandonne, sans emphase aucune, mais avec intensité... »

Meriam Azizi-Zyserman, Qantara :
« S’ils traduisent la tristesse, le chant arabe et le taqsim parfaitement maîtrisé n’en deviennent pas moins un réel plaisir pour l’oreille ».